Quand leur terme vient, ils ne peuvent le retarder d’une heure et ils ne peuvent le hâter non plus. » [Coran 7/ 34]
Que la paix soit sur vous mes chères sœurs en Dieu et en humanité,
Ecoutez l’histoire de Monsieur Tout-le-Monde, qui agit contrairement à ce qu’Allah demande. Si vous vous reconnaissez ici, agissez! Repentez-vous, ne commettez plus de péché!
Un beau jour, c’est très tôt le matin, vers quatre heures que la mort frappa à la porte d’entrée « Qui est là? » s’écria haut et fort le dormeur « C’est moi, Isra’il, mon ami, fais moi entrer! »
Alors l’homme se mit tout de suite à trembler tel un malade atteint d’une fièvre mortelle. Son épouse endormie, il voulut réveiller : « Il veut m’ôter la vie » cria-t-il à sa belle. Je t’en prie, Ange de la Mort, éloigne-toi! Je ne suis pas encore prêt, tu vois, laisse-moi. Les miens dépendent de moi pour leur subsistance, je t’en supplie, attends, donne-moi une chance! »
L’Ange redoubla ses coups, frappant tant et mieux : « Je prendrai ta vie sans te causer de douleur mon cher ami, c’est ton âme qu’Allah veut, ce n’est pas moi qui décide, qui choisis l’heure. »
Atterré, notre homme commença à pleurer. « Ange, aie pitié, j’ai tellement peur de la mort. Je serai ton esclave, tu auras de l’or. Mais ne m’enferme pas dans la tombe glacée! » « Fais moi entrer, mon ami, dit l’Ange, c’est l’Heure. Viens ouvrir la porte, lève-toi de ton lit! Si tu ne me fais pas entrer dans ta demeure, je la traverserai quand même tel un Génie. »
Prêt à défier l’Ange de la Mort Isra’il, de sa main droite, l’homme saisit un fusil. « Ecoute! Je pointerai mon canon vers ta tête, entre, si tu l’oses, et je te tuerai net. » L’Ange était alors dans la chambre, déjà là et dit « Ami, prépare-toi pour ton destin. Homme sans cervelle, les Anges ne meurent point, pose ton fusil à terre et ne soupire pas. Pourquoi donc as-tu peur, homme, raconte-moi de mourir, puisque c’est la volonté d’Allah? Allez viens! Souris-moi et n’aie point de chagrin, réjouis-toi, c’est à Lui que tu reviens.
« Je courbe ma tête de honte, Ange, ne vois-tu pas? Je n’eus jamais le temps de dire le nom d’Allah. Du matin jusqu’au soir, ma fortune j’ai fait sans jamais me soucier même de ma santé. Aux ordres d’Allah je ne sus point obéir! Cinq fois par jour je ne fis jamais la prière,, les glorieux mois de Ramadan se succédèrent mais je n’eus jamais le temps de me repentir. Il m’incombait de faire le pèlerinage mais mon argent je ne voulais débourser. Je ne faisais jamais oeuvre de charité mais prenais les intérêts toujours davantage. De temps en temps je goûtais mon vin préféré. Avec des femmes légères j’allais dîner. Ô Ange! Je t’en supplie, pour un an ou deux épargne encore ma vie. Aux lois du Coran, c’est promis, j’obéirai. Je commence à prier aujourd’hui sans faillir. mon jeûne et mon hajj je veux dûment accomplir. De toute vaine prétention je m’abstiendrai. J’éviterai les transactions à intérêt et ma fortune donnerai aux charités. Le vin et les filles, sûr, je détesterai et de l’Unicité d’Allah j’attesterai. »
« Nous les Anges nous faisons ce qu’Allah demande. Nous ne pouvons agir contre ce qu’il ordonne. LA MORT est prévue, destinée pour tout le monde, père, mère, fille et fils, pour tous l’Heure sonne. Je crains que ces instants pour toi soient les derniers. Rappelle-toi encore un peu plus ton passé! Je comprends ton angoisse, tes regrets, tes craintes mais il est bien trop tard pour les pleurs et les plaintes. Tu as vécu ici-bas au moins quarante ans au moins. Jamais tu n’as aimé ni honoré les tiens. A tes pauvres parents tu n’as point obéi. Les mendiants affamés tu n’as jamais nourri. Tes deux filles, qui ont été conçues dans le mal gagnent leur vie en chantant et en dansant dans les bals. Au lieu de faire davantage de Musulmans, tu as fait de tes enfants des non Musulmans. A l’adhan du muezzin tu fis la sourde oreille, tu ne lus point le Coran qui n’as pas sont pareil. Tu n’honoras jamais tes promesses de ta vie, causant des problèmes et dénigrant tes amis. Ta fortune fis en vendant des biens stokés. Et les pauvres ouvriers étaient mal payés. Les chevaux et les cartes occupaient tes loisirs. Faire de l’argent constituait ton seul plaisir. Tu te bourras de vitamines et t’engraissas. Les grands malades jamais tu ne visitas. Et tu ne fis non jamais de don de ton sang, qui pouvait sauver la vie d’un petit enfant. Être humain, tu as commis assez de méfaits. Tu acquis des propriétés pour trois fois rien. Lorsque te supplièrent les fermiers lésés implacablement tu leur privas de leur pain. Le Paradis pour toi? Je ne saurai le dire. L’enfer sera sans aucun doute ta demeure. Hélas, tu n’as plus le temps de te repentir. Je vais prendre ton âme, maintenant, c’est l’heure. »
Cette histoire ce termina bien tristement car notre homme fini par perdre la raison. D’un cri, il sauta du lit, quitta la maison puis il tomba raide mort, inéluctablement.
Où que vous soyez, la mort vous atteindra, fussiez-vous dans des tours imprenables. » [Coran 4/78]
J’ai voulu partager ce rappel avec vous car le rappel est profitable aux croyants. Ma question est : faisons-nous partit des croyants? Que faisons nous chaque jour, chaque semaine, chaque mois chaque année pour ne pas être comme Monsieur Tout-le-Monde? Quel dialogue souhaitons-nous avoir avec l’Ange de la Mort? Comment souhaitons-nous qu’il prenne notre âme? Toi, moi qui lisons ce rappel, nous sommes encore en vie Alhamdulillah, que comptons-nous mettre en place maintenant oui maintenant pour changer notre histoire? Devenir meilleure demande du courage mais cela en vaut la peine et c’est ce que je vous propose dans mes prochains articles si Dieu le veut. Nous prendrons le temps de déterminer la personne que nous souhaitons être. Nous réfléchirons ensembles aux attitudes à cultiver pour notre propre épanouissement et développement personnel.
Mes pensées vont à l’oncle de mon mari qui nous a quitté vendredi dernier, je le remercie pour tous les enseignements enseigner pendent son épreuve, son combat contre la maladie, et son départ au souffle tranquillisé. Mes duas sont pour tous nos frères et sœurs morts et qui nous rappel que notre tours approche.
Si ce rappel t’a été profitable n’hésites pas à le partager à tes proches, à tes amis et collègues. Et si tu as aimé, je serai heureuse de lire tes réflexions en commentaire.
Cette histoire est tirée du livre « Guide de formation pour des cadres musulmans » du Dr Hisham Altalib, p276.
Écrit par Mariama, celle qui demande toujours le bien pour toi et l’humanité
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Cette histoire est vraiment triste elle nous pousse à la réfléxion et la remise en question entoucas merci beaucoup Mariama pour ce beau et triste rappel
Salam alaykum Noura, de rien. J’espère qu’il nous invitera à agir efficacement. En établissant un plan d’action où l’adoration de Dieu est prioritaire.
salem ‘eleykom Mariama,
JazakAllah pour ce rappel et surtout pour l’invitation à faire quelque chose de concret maintenant, tout de suite, sans chercher à reporter…En te lisant, l’idée qui me vient, est de redonner notre cœur à Allah, et de le délivrer par la même occasion. Reste à définir comment. J’espère qu’on pourra s’aider les unes les autres dans ce chemin 🙂
Walaykum Salam,
Je suis heureuse que ce rappel nous pousse à l’action. Oui il ne faut plus reporté les choses qui nous semblent important et prioritaire pour notre salut. Pour définir comment c’est une invitation personnel à chacune de prendre le temps de se connaître soi-même, de se discipliner soi-même et de s’exprimer. Nous prendrons le temps de trouver des pistes d’actions pour devenir une meilleure version de nous-mêmes. Au plaisir 🙂 Mariama
Merci
Qu’Allâh te paie amin
Amin, fi barakah ma chère Amina 🙂