Que la paix soit sur nous 🙂

Heureuse de vous retrouver pour un nouvel article sur le blog. Aujourd’hui je vais partager avec vous ma relecture du livre 📕 d’Isabelle Filliozat « J’ai tout essayé ». Ce livre m’avait offert pleins d’outils pour ma première fille, la fin du livre termine part cette question « Les enfants d’aujourd’hui sont-ils pires que ceux d’hier ? ».  Je termine par une petite histoire pour nous motiver à agir et une petite mise à l’épreuve pour nous encourager davantage à accompagner nos enfants et jeunes.

 « Les enfants d’aujourd’hui sont-ils pires que ceux d’hier ? »

Isabelle Filliozat dit « Si les enfants d’aujourd’hui semblent manifester davantage de colères que les enfants d’hier, c’est peut-être parce qu’ils font face à bien davantage de stimulations, d’occasions de choix, de déceptions…

Les enfants d’hier ne faisaient pas de comédies dans les supermarchés … parce que les supermarchés n’existaient pas. Ils ne hurlaient pas quand on éteignait la télévision, parce qu’il n’y avait pas de télévision. Les enfants d’hier ne faisaient pas non plus toute une histoire quand leur mère oubliait leurs céréales préférées… parce qu’ils n’avaient pas de céréales préférées. La mère n’oubliait d’ailleurs pas la bonne boîte, parce qu’il n’y avait pas de belle boîte. Il n’y avait pas tant de choix ni d’occasions de préférer.

Il est certain que le petit Bengladeshi ou le petit Soudanais ne font pas de telles comédies, mais ce n’est pas parce qu’ils seraient plus raisonnables ou plus sages. Ils n’ont tout simplement pas été habitués à la boîte de céréales et ne sont pas confrontés au même monde de profusion.

Ce ne sont pas les enfants qui ont changé, mais leur environnement. Nous oublions parfois que nos enfants ne sont pas équipés pour faire face à cette société hyper stimulante.

Au lieu de les punir de leurs réactions face à cet environnement dans lequel nous les plongeons, notre rôle pourrait être de les aider à gérer ce stress, à « muscler » leur cerveau pour tirer les informations.

S’occuper de soi pour mieux s’occuper d’eux

Il n’est pas facile de ne pas chercher à contrôler les comportements, pensées et sentiments de nos enfants.

En cas d’exaspération, vite aux toilettes! Là, on peut prendre le temps de respirer et de sentir revenir en soi l’amour pour l’enfant avant d’intervenir auprès de lui. Vous lui reprochez de ne pas se contrôler? Montrez-lui ce que signifie le mot maîtrise!

Il est important de se sentir au contrôle sinon de la situation, au moins de soi-même! »

Maintenant laissez moi vous raconter une histoire…

Une histoire pour mieux agir ! 

Voici une petite histoire pour nous faire réfléchir sur les défis que vivent les jeunes musulmans en occident et de mettre l’accent sur le fait qu’il faut la connaissance, la sagesse, un effort continu et, avant tout, l’aide d’Allah pour protéger nos enfants.

« Fatima était une jeune muslima pratiquante. A 13 ans, elle faisait partie d’une famille qui essayait d’appliquer l’Islam dans tous les aspects de la vie. Ils étaient des modèles pour leur communauté musulmane. Ils faisaient partie de ces familles minoritaires qui n’avaient même pas de télévision à la maison. Fatima parlait de l’Islam de façon enthousiaste, avait de bonnes notes et respectait ses parents. La majorité de son temps, elle le passé à l’école publique où elle s’arrangeait pour faire ses prières à l’heure, portait le hijab et était active à encourager les autres à faire de même. Puis les chose ont changé : elle a commencé à fumer, elle a enlevé son hijab. Puis, à 18 ans, elle est partie de la maison et s’est enfuie avec un copain qu’elle voyait depuis quelques temps.  » Histoire tiré du livre « Adolescents Musulmans : guide pratique aux parents »

L’histoire de Fatima est-elle nouvelle? Avez-vous déjà fait face à ce type de situation?

Qu’est ce qui a mal tourné? Comment une personne d’une famille qui avait essayé si fort pour maintenir un environnement islamique, luttait pour l’éducation de ses enfants, dont les membres étaient des musulmans pratiquants, a-t-elle pu se trouver sur le mauvais chemin?

Ce qui arrivent à nos voisins, aux camarades de classe de nos enfants et de nos collègues peut très bien nous arriver, que ce soit le taux de divorce qui monte en flèche, la mauvaise communication familiale, la violence domestique ou la perte des valeurs religieuses. En d’autres mots, les problèmes de la société ne sont pas les problèmes de « ces gens dehors« . Ce sont nos problèmes et si nous les ignorons, ils nous rattraperont éventuellement en rampant. (Lisez l’article 👉http://ansariya.com/le-secret-pour-que-nos-jeunes-restent-des-musulmans-pratiquants/

Exercice : faites une recherche sur les différents statistiques concernant les comportements  à risques, l’augmentation des violences des enfants et jeunes..

Vous prendrez conscience que certains de ces comportements  comprennent la promotion de l’attitude individualiste et matérialiste face à la vie, l’accent étant mis sur l’apparence physique et le manque de spiritualité et de respect face à l’autorité ou aux plus âgés. etc.  Biens que certains membres de la société en général soient concernés par ces statistiques choquantes , la plupart soit ne sont pas au courant soit ne s’y intéressent pas assez. Il est important que les parents restent en alertes face à la situation qui se dégrade en prenant soin de surveiller régulièrement les sites internet et en étant attentifs à toute autre source d’information. Notre rôle est d’inculquer nos valeurs afin que nos jeunes développent une personnalité forte et confiante.

Voici la mise en épreuve de la semaine

1. Demandez à votre enfant ou jeune, quelle est la principale difficulté qu’il rencontre à l’école, à la maison, avec ses amis…? (pour les réponses soyez ouvert à l’écoute sans jugement, ici notre objectif est de pouvoir élaborer un plan d’action pour aider nos enfants à grandir en autonomie)
2. Offrez lui votre aide (maintenant imaginez cher parent ce qui va changer dans la vie de votre enfant si vous lui apportez votre aide dans les difficultés qu’il rencontre, imaginez sa vie, votre relation dans 10 ans…)

Cet épreuve n’a que pour objectif de nous aider à être les accompagnateurs en pleine conscience. A poser une vision claire et complète du parent que nous souhaitons être. A réfléchir à un plan d’action nous permettant d’encourager nos enfants à développer leur capacités intellectuelles, sociales et surtout spirituelles.  Et pour nous motiver davantage je nous rappel cette magnifique parole de Dieu

Allah n’impose à aucune âme une charge supérieure à sa capacité. Elle sera récompensée du bien qu’elle aura fait, punie du mal qu’elle aura fait. Seigneur, ne nous châtie pas s’il nous arrive d’oublier ou de commettre une erreur. Seigneur! Ne nous charge pas d’un fardeau lourd comme Tu as chargé ceux qui vécurent avant nous. Seigneur! Ne nous impose pas ce que nous ne pouvons supporter, efface nos fautes, pardonne-nous et fais nous miséricorde. Tu es Notre Maître, accorde-nous donc la victoire… »

Voilà les filles, je nous laisse sur cette réflexion, en espérant avoir apporté un autre regard sur nos enfants et jeunes.

Hâte de lire vos réflexions en commentaire et d’échanger ensemble 😉

Sur ce bonne semaine sous la protection du Miséricordieux 🙂

Mariama, celle qui aime pour toi ce qu’elle aime pour elle-même

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